Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

TOURN, Pierre, Minotti

Né à Marseille le 7 mars 1875 — Peintre décorateur — Marseille (Bouches-du-Rhône) — Alexandrie (Égypte)
Article mis en ligne le 31 mars 2010
dernière modification le 19 juillet 2024

par R.D., René Bianco, Thierry Bertrand

Fils de Jean Daniel et frère cadet de Jean, Pierre Tourn avait fréquenté de très bonne heure les réunions anarchistes. Selon une note de la police, il était « intelligent, actif et très remuant » et il correspondait « avec les anarchistes de tous les pays » recevant « chez son père des journaux et des brochures révolutionnaires » qu’il lisait « passionnément ». Au début des années 1890, il avait quitté ses parents et résidait dans un garni du 1 rue Thubanneau. En 1895, il quitta Marseille pour aller se fixer à Alexandrie (Égypte) où il était toujours signalé comme anarchiste en 1900.

En février 1897 il avait été réformé pour hernie volumineuse (à noter qu’il
avait des marques de variole), réforme maintenue en décembre 1914. A
cette époque il habitait 4, rue Strieu à Marseille.

Le 15 décembre 1900 à Marseille il eut avec Rosine, Joséphine Michaud,
un fils, Raoul, Camille. Celui ci, après avoir été peintre s’engagea
dans une carrière militaire.


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