Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

VIDAL, Enrique « COMBINA »

Né le 9 février 1902 à Boadilla — Ouvrier ébéniste vernisseur — MLE — CNT — Espagne — Paris
Article mis en ligne le 29 mai 2010
dernière modification le 1er novembre 2024

par R.D.

Enrique Vidal Combina, fils de Marcelino et d’Augustina Blanch, avait émigré en France pendant la dictature de Primo de Rivera. Il s’était installé à partir de septembre 1924 à Paris, où il résida tour à tour 219 rue du Faubourg Saint-Antoine (de septembre à novembre 1924), 6 rue de la Roquette (30 novembre 1924 au 3 janvier 1925), 4 rue de Chaligny (du 4 janvier au 5 juillet 1925) et 161 rue de Charenton.

« Anarchiste très connu » selon la police, il était membre du groupe dit des Trente de Paris, du groupe spécifique Les invincibles et de l’Alliance révolutionnaire. Le 2 novembre 1924 il fut délégué au congrès anarchiste espagnol tenu à l’annexe de la maison des syndicats (8 avenue Mathurin Moreau). Il serait, toujours selon la police, « L’auteur de nombreux articles » parus dans la Revue anarchiste Tiempos Nuevos (Paris, 94 numéros, 1925-1927) dirigée par Valeriano Orobon Fernandez.

Le 10 janvier 1925 il fit « L’objet d’un procès-verbal de contravention du service des étrangers en date du 26 décembre 1924, pour infraction au décret du 2 avril 1917 », procès-verbal qui n’a pu lui « être signifié car iil avait quitté son domicile dans laisser d’adresse ».

Soupçonné d’être en relation étroite avec Durruti et Ascaso, il participait en 1926 à l’Alliance révolutionnaire dont les principaux membres seront expulsés ou refoulés en juin « Lors du complot ourdi contre le roi d’Espagne, alors de passage à Paris ».

Enrique Vidal, dont le nom figurait sur la liste des anarchistes dont le domicile était vérifié bi-mensuellement, résidait depuis le 1er août 1927 au 79bis avenue Galliéni à Bagnolet. Le 9 septembre 1927 il fut l’objet d’un arrêté d’expulsion suite à l’interdiction ce même mois de Tiempos Nuevos et se serait alors réfugié à Berlin, puis à Moscou (?).

Certaines informations de ce rapport pourraient correspondre à Vicente Pérez Viche également surnommé Combina, ouvrier vernisseur, réfugié à Paris pendant les années de dictature de Primo de Rivera et ami de Durruti.


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