Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

JOVE VALLES, Juan

Né à Cervera (Lerida) vers 1897 — mort le 26 août 1982 — Ouvrier agricole — MLE — CNT — Tarrasa (Catalogne) — Six-Fours (Var)
Article mis en ligne le 3 septembre 2010
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Juan Jové Vallés avait émigré encore tout jeune à Tarrasa où il adhéra à la CNT. Dans les années 1920 il était membre de la Commission régionale anarchiste de Catalogne avec notamment Pablo Rodriguez Escamilla et Espartaco Puig. Il déployait également une grande activité culturelle au sein de l’école rationaliste et du centre culturel dans les moments où la répression se faisait moins forte et collaborait en 1923 à La Revista Blanca. En 1926 il avait été l’un des fondateurs avec Pablo Rodriguez Escamilla, Valentin Noguera et F. Sabat de la Mutualité culturelle de Tarrasa.

En 1934 il accepta la proposition d’un entrepreneur, sympathisant des idées libertaires, de lui donner un atelier où pourraient être fabriqué des explosifs nécessaires pour la révolution. Pendant la révolution il participa à une collectivité agraire en Catalogne. Passé en France après la guerre, il s’installa avec sa compagne Rita Prunés à Six-Fours où il continua de travailler comme ouvrier agricole. Militant de la CNT en exil dans le Var, Juan Jové Vallés est décédé à Six-Fours le 26 août 1982.


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