Luigi Peotta Biondin était le fils d’un ouvrier métallurgiste qui s’était installé à Novi alors qu’il était enfant. Lorsque la famille alla ensuite à Sexto San Giovanni, Luigi Peotta resta à Novi où il travaillait comme manœuvre dans des forges.

Individualiste et autodidacte, il entra en contact avec le miliieu libertaire et rejoignit le groupe illégaliste de Sante Pollastro, dont était également membre le compagnon Abele Ricieri Ferrari Renzo Novatore, avec lequel il participait à diverses expropriations, fusillades avec les forces de l’ordre –notamment en juin 1926 à Lomellina, et le 5 décembre 1926 près de Vintimille où avait été tué un fasciste. Faisant des allers et retours entre Paris — où en 1926, sous le nom de Garibaldi Pedroco, il vivait avec Caterina Piollatto qu’il avait connue à Novi et était la compagne de Giuseppe Di Luisi — la Ligurie et la Belgique.

Il fut arrêté à Liège le 13 août 1927 en possession d’un passeport au nom de Giulio Coccari. Condamné à quelques mois de prison pour usage de faux papiers, il était ensuite extradé en Italie en avril 1928. Il y était condamné à une lourde peine et notamment à cinq ans d’isolement cellulaire. Le 10 décembre 1929 il était transféré au pénitencier de Portolongone. Puis, au début des années 1940, il fut transféré au camp de concentration de Fossoli où il perdit sans doute une jambe à la suite d’un bombardement. Luigi Peotta fut ensuite déporté le 24 juin 1944 au camp de concentration de Mauthausen où il reçut le matricule 76668. Il décédait au sous-camp d’Ebensee le 2 mai 1945.

Selon d’autres sources, il aurait pu vivre jusuq’en 1965 sous une fausse identité.