Selon une note de la Sureté générale française (3 octobre 1939), Luis Ibarrola aurait été en Espagne membre d’un groupe d’action qui avait commis de nombreux hold-up et agressions à main armée ce qui lui avait valu d’être condamné à 30 ans de prison. Il avait été libéré grace au mouvement révolutionnaire de juillet 1936. Dans cette même note, la police, ne reculat devant aucune infamie, l’accusait — avec d’autres militants d la FAI dont Aurelio Fernandez, Eroles, Alcon, Combina… — d’avoir été en Espagne « en relations suivies avec des agents de la Gestapo ».
Luis Ibarrola El Asturiano s’était réfugié en France lors de la Retirada. Selon la police il était le responsable d’un groupe d’action de la Fédération anarchiste ibérique, serait venu à Paris en juiin 1939 sous un faux nom et muni d’un passeport portugais où il auraot été en contact avec la SIA et fin novembre 1939 se serait embarqué en Gironde sur le paquebot De La Salle à destination de Saint-Domingue.