Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

JENGER, Albert, Roger, Victor

Né à Carrières sur Rives le 29 mai 1920 — Imprimeur — UA — Nice (Alpes-Maritimes) — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 12 mai 2011
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Albert Jenger, qui en 1935, demeurait 38 rue Segura à Nice, était alors étudiant et apprenti imprimeur et militant de l’Union anarchiste (UA). Il était également le secrétaire administratif du Comité des jeunes intellectuels antifascistes dont le secrétaire était Alex Esclamadon dit Alex Blois. Début 1935 il avait été l’un des fondateurs à Nice d’une Fédération des étudiants révolutionnaires de tendance anarchiste. Fin novembre 1935 il fut l’objet d’un procès-verbal avec Louis Maglione pour avoir apposé une affiche timbrée de façon irrégulière aux abords de la Prédecture.

Albert Jenger avait été nommé en février 1938 secrétaire du groupe Germinal de Marseille dont il avait été l’un des fondateurs avec Schiano dit Auguste Pascal. Il travaillait alors aux établissements Brosset. Le 27 juin 1938, suite à l’apposition à Marseille de l’affiche Contre les deux ans (voir Portfolio), il avait été condamné par défaut par le tribunal de simple police de Marseille à 3 jours d’emprisonnement et 15 francs d’amende « pour apposition d’affiches non officielles sur papier blanc et non timbrées ». Toutefois le 8 août suivant et en opposition, il fut acquitté « comme ayant agi sans discernement ».

Le 1er décembre 1938, assisté de Maglione et de J. Avellana (ou Allavena), il présida la conférence de Doutreau qui avait réuni une centaine de personnes à la salle du Relais Fleuri.

Début 1939 il était le secrétaire administratif du Comité des Jeunes intellectuels antifascistes qui venait de se former à Nice et publiait un journal éponyme (numéro 2 en décembre 1938) dont il était le responsable.

Il fut par la suite l’un des principaux responsables du mouvement laïc des auberges de jeunesse et après la guerre le responsable de 1954 à 1982 de La Ligue de l’enseignement. Membre du Grand Orient de France depuis 1954, il milita également à l’Observatoire international des prisons et à Amnesty international (voir sa notice complète dans le Maitron).


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