Fils d’un « peintre au port », Edmond Le Bris, écrivain admonistratf à l’arsenal, militait dans les années 1910 à la Jeunesse syndicaliste et au Cercle néo-malthusien de Brest. En 1911 il fut inscrit au Carnet B et le 26 décembre fut condamné par le conseil de guerre de Nantes à un an de prison pour « insoumission ». Il venait de refuser de rejoindre le 100e régiment d’infanterie auquel il avait été affecté. Devant le conseil d guerre il avait déclaré que ses idées s’opposaient à ce qu’il consente à porter les armes. Un an plus tard il était inscrit au Carnet B de la Marne où il effectuait son service militaire.
En avril 1920, lors du congrès de l’Union départmentale CGT du Finistère il succéda à François Dravalen comme secrétaire général. Le 15 octobre suivant il était élu secrétaire de la Maison du Peuple de Brest dont le conseil d’administration comptait alors 7 anarchistes sur 19 membres. En 1921 il représenta le syndicat des dockers au Comité Sacco-Vanzetti. Lors de la scission de la CGT, il était en 1922 partisan de la majorité confédérale, mais son nom n’apparait plus lors des congrès nationaux après cette date.
Edmond Le Bris, qui s’était marié à Brest en octobre 1915, est décédé le 27 juillet 1972 à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise).