Émile Guilmot avait milité à Lille (Nord) dont il fut expulsé le 4 juillet 1894 après s’être réjoui de l’assassinat du Président Carnot : dans un café il avait levé son verre et crié « Vive l’Anarchie ! Vive le vengeur Caserio !! ». Lors de la perquisition à son domicile, 9 rue Saint-Roch, la police avait saisi quelques exemplaires du Père Peinard. Il avait été condamné à 4 mois de prison pour “apologie d’assassinat”.
Il fut par la suite condamné à plusieurs reprises pour « abus de confiance », « rébellion, coups et outrages à agents ». La police belge le signalait comme « entretenant une correspondance avec des anarchistes étrangers » et comme « imbu des idées anarchistes qu’il manifeste hautement dans les cabarets ».
En janvier 1902 il avait déménagé à Schaerbeek où il semblait ne plus s’occuper de politique.