Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CASSIA, Salvatore “Toto”

Né à Siena le 2 février 1944 — mort en février 2002 — Ouvrier électronicien — CUB — Trapani (Sicile) & Milan (Lombardi)
Article mis en ligne le 10 janvier 2007
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

C’est à la bibliothèque publique de Trapani que Salvatore Cassia avait découvert l’anarchisme dans le fonds conservant une riche collection de textes et journaux libertaires. Etudiant en sociologie à la faculté de Trento, il participait activement aux luttes de la fin des années 1960 et abandonnait ses études. En 1969 il s’installait à Milan dans le quartier de Ticinese où il devenait l’ami du cheminot Giuseppe Pinelli avec lequel il allait militer au groupe anarchiste Circolo Scaldasole. Il participait également à la formation du groupe Azione Libertaria. Après les attentats de Milan, il allait participer activement à la campagne de dénonciation du rôle de la police dans l’assassinat de Pinelli, de la stratégie de la tension mise en place par l’État et pour la libération de Valpreda.

Ouvrier à l’usine Sit-Siemens, il participait parallèlement à la formation du Comité de lutte de l’usine et à la formation d’une coordination des groupes ouvriers autonomes (Assemblée autonome d’Alfa Romeo, CUB de Pirelli, etc.). En 1974 il était membre du Centre communiste de recherches sur l’autonomie prolétarienne puis à partir de 1976 du regroupement autour de la revue Collegamenti.

A la fin des années 1980 il participait à l’irganisation d’une série de manifestations anti cléricales organisées par le Circolo Napoleone Papini puis participait à la création de la Confederazione Unitaria di Base (CUB) ; il militait alors au CUB de Italtel qui publiait à cette époqie un bulletin quotidien dans l’usine.

Après plusieurs opérations, Salvatore Toto Cassia décédait à Milan en février 2002. Lors de son incinération plusieurs centaines d’amis et camarades l’accompagnaient en chantant Addio Lugano et l’Internationale.


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