Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CONDE, Daniel

Né à Orense (Galice) — mort en 1938 — Cordonnier — Porto Allegre (Brésil)
Article mis en ligne le 23 septembre 2011
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Daniel Conde avait émigré encore adolescent au Brésil où il allait s’établir à Porto Alegre (province de Rio Grande do Sul) et travailler dans diverses cordonneries. A la suite d’affrontements avec les divers patrons, il ouvrit un petit atelier de réparation de chaussures qui allait devenir un véritable centre libertaire qui fut un lieu de débats et le siège d’une école de formation libertaire. En 1927 il participait activement aux manifestations de soutien à Sacco et Vanzetti et, du haut de la statue du général Osocio, fut l’orateur d’une de ces manifestations à Porto Alegre. Daniel Conde était membre dans les années 1930 du groupe libertaire de Porto Allegre qui éditait le journal A Luta. Il fut le délégué du syndicat des métiers divers de Porto Allegre au 3e Congrès ouvrier du Rio Grande do Sul. Daniel Conde est décédé à São Paulo en 1938.


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