Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LABARA ANDRES, Rosendo

Né à Candasnos (Huesca) le 1er mars 1900 — mort le 27 janvier 1962 — Journalier ; maçon — CNT — Manresa (Catalogne) — Châlon sur Saône (Saône-et-Loire)
Article mis en ligne le 7 novembre 2011
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.
Rosendo Labara Andres

Journalier en Aragon, Rosendo Labara Andres s’était installé avec sa famille à Manresa en 1923. Il y travailla comme maçon et notamment à l’installation des poteaux télégraphiques sur les routes de la région. Début 1936 il avait adhéré à la CNT et fut pendant la guerre milicien dans la Colonne Durruti.

Passé en France en 1939 avec sa femme et ses enfants, il fut interné au camp du Vernet d’Ariège. Au printemps 1940, avec son fils Felix Labara Pena (né à Candasnos le 5 décembre 1925) il s’engageait volontairement et tous deux étaient affectés à la 80e Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) chargée des travaux de fortification sur la ligne Maginot dans le secteur 103 de La Roche de Rame, près de Gap (Hautes-Alpes) et intégrée au 52e Régiment d’artilerie. Tous deux étaient fait prisonniers par les Allemands le 26 juin 1940 à Gérardmer et internés au stalag 140 à Belfort. Le 13 janvier 1941 ils étaient transférés au camp de Fallingbostel d’où, le 25 janvier ils étaient déportés au camp de concentration de Mauthausen où Rosendo eut le matricule 6625 et son fils le matricule 6626. Ce dernier fut ensuite affecté en octobre 1943 au Kommando Poschacher pour aller travailler dans les carrières de l’industriel Anton Poschahcher de Mauthausen.

Tous deux furent rapatriés en France en juin 1945 après la Libération du camp. A son retour en France Rosendo Labara allait travailler comme maçon à Châlon sur Saône. En juin 1952 il avait obtenu la cxarte de déporté politique.
Tombé gravement malade il devait y décéder de leucémie le 27 janvier 1962. Son fils Felix, travailla dans une fonderie à Tournus puis à l’usine Creusot-Loire de Chalon-sur-Saône et décéda à Sennecey le Grand le 1er avril 1984 d’une tumeur au cerveau.


Dans la même rubrique

LACABA (Claudie ?)

le 18 mai 2025
par R.D.

LAGUILLO DE LOS RIOS, Rafael

le 30 septembre 2024
par R.D.

LAFFORGUE Sylvain

le 22 août 2024
par R.D.

LACOR, Emile

le 10 avril 2024
par R.D.

LABAYE, Paul, Edouard

le 24 mars 2024
par R.D.