Né dans une famille républicaine et antifasciste, Attilio Santoni avait adhéré à l’anarchisme à la fin de son adolescence. Le 6 avril 1924, avec d’autres antifascistes, il f fut l’objet de violences lors d’un raid des groupes fascistes.

En avril 1931, à l’annonce de la proclamation de la République en Espagne, avec deux autres compagnons, il avait apposé sur la place de Jesi, face à la caserne fasciste une grande banderolle rouge où était écrit « Vive l’Espagne, Réveillons nous ». Quelques jours plus tard les fascistes locaux assassinaient un antifasciste. En 1932, lors de l’anniversaire de ces évènements Santoni fut l’un des organisateurs d’une manifestation qui rassembla plusieurs centaines de participants et fut suivie d’environ 70 arrestations et de violences qui lui causèrent une lésion définitive au poumon le rendant inapte au travail et deux mois d’emprisonnement.

Il fut à l’origine de la constitution du réseau de résistance d’où émergeront les principaux responsables antifascistes et les partisans de Jesi. En 1937, suite à son refus de saluer le passage d’un cortège fasciste, il fut à nouceau assigné à résidence.

Au lendemain de la chute du régime fasciste le 25 juillet 1943, il fut nommé memnre du Comité de libération nationale (CLN) de Jesi. Membre très actif de la Résistance, il participa à plusieurs missions de renseignement deriière les lignes allemandes ce qui lui vaudra d’être nommé sous-lieutenant du corps italien de libération par le général Alexander, commandant des troupes alliées.

Après la guerre, il participa notamment en tant qu’observateur de la Fédération anarchiste des Marches au congrès interrégional tenu par la Fédération communiste libertaire de haute Italie (FCLAI) à Milan les 23-25 juin 1945 et collabora par la suite au groupe de Jesi de la FAI dont il fut l’un des principaux propagandistes jusqu’à son décès survenu à Jesi le 10 juin 1967. Ses funérailles tenues en présence des autorités de la ville et des associations d’anciens partisans, furent suivies par une grande foule.