Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ARMAND E. [JUIN Ernest, Lucien dit] “Franck Ernest” ; “Ernest Armand”

Né le 26 mars 1872 à Paris (XIe arr.) — mort le 19 février 1962 — Ouvrier typographe — Paris — Orléans (Loiret)
Article mis en ligne le 6 août 2012
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.
E. Armand

Ernest Juin dut E. Armand conta sa vie dans la revue L’Unique qu’il avait fondée en juin 1945 (trois articles, intitulés “Rétrospective” parus dans les numéros en date des 1er septembre-10 octobre 1950, 15 novembre-fin décembre 1950, et 20 mars-30 avril 1951). Jamais il ne fréquenta une école et c’est son frère qui se chargea de son instruction ; de huit à quinze ans, il dévora les classiques de la bibliothèque paternelle et, vers l’âge de treize ans, il apprit les langues modernes. « Quelle mémoire je possédais alors ! Trois mois me suffisaient pour assimiler l’un ou l’autre des idiomes en usage en Europe occidentale (je dis lire et comprendre et non écrire et parler). Je ne m’en tins pas là. Une fois conquises les six ou sept langues dont s’agit, je me tournai vers les langues orientales, vers la linguistique comparée ». Le dimanche, c’étaient de longues promenades avec son père. « Il n’est pas un coin de banlieue parisienne que nous n’ayons exploré dans un rayon de quatre à cinq lieues à compter des fortifications ». Son père avait pris part à la Commune « mais à quel titre, je n’ai jamais pu le savoir exactement. […] Le socialisme, tel que l’entendait mon père, consistait en un humanitarisme, mêlé de libre-pensée et d’anticléricalisme ».

Puis des " revers de fortune " obligèrent Armand à travailler. Il connaissait la sténographie, il apprit à taper à la machine et entra chez un industriel de Belleville. Il avait alors dix-sept ans. Il gagnait six louis d’or par mois plus « une thune en argent ». Son salaire fut porté ensuite à 150 F.

La lecture du Nouveau Testament provoqua en lui une crise de conscience. Il fréquenta les réunions de l’Armée du Salut, y adhéra et milita dans ses rangs de décembre 1889 à décembre 1897. « Je pense que […] j’étais à l’affût d’autre chose, d’une nouvelle morale qui fût aussi une consolation. C’est alors que fortuitement je pris connaissance avec l’Armée du Salut […] Dénoncée, poursuivie, vilipendée, ridiculisée, l’Armée du Salut se présentait mue par une sorte d’esprit révolutionnaire ». Quelle y fut son activité ? « Travail de bureau, notamment comme secrétaire de différents chefs de l’Armée du Salut, rédaction d’En Avant à Paris, du Cri de Guerre à Bâle, responsabilité de divers " postes " en province, etc. J’ai accompagné ceux dont j’étais le secrétaire en Angleterre où j’ai approché William Booth. J’ai avec eux parcouru la Suisse de Genève à Zurich, en passant par Lausanne, Neuchâtel, le Jura bernois, etc. etc. Qui furent ses compagnons ? tout bien réfléchi […] je n’ai rencontré en somme parmi eux que de braves gens, convaincus, faisant passer leurs convictions avant les exigences de leur vie matérielle, confort, famille, etc. Et, au surplus désintéressement ».

Vers 1895-1896, il lut Les Temps nouveaux, journal anarchiste fondé par Jean Grave en 1895, dont lui avait parlé Madame Bouny-Reclus, sœur d’Élie et d’Élisée Reclus, laquelle professait une sorte d’anarchisme chrétien. Vers la fin de 1897, il écrivit « sous la signature Franck ou Junius ou les deux réunies » quelques articles dans le journal anarchiste Le Libertaire de Sébastien Faure.

Lors de l’affaire Dreyfus, il participa à la campagne en faveur de l’accusé et publia la brochure « Le triomphe de la vérité” (1899).

Enfin, en mai 1901, parut le premier numéro de L’Ere Nouvelle « tribune libre du prolétariat rédigées par des disciples du Christ », qu’il fonda avec Marie Diemer dite Kugel, sa compagne. Le journal se proposait comme but de répandre l’« Évangile intégral : spirituel, moral, social », mais, bientôt, il renonça à faire appel aux sentiments chrétiens pour réaliser son idéal d’une « Terre Nouvelle où la Justice habitera ». Dès 1903, L’Ere Nouvelle porta en sous-titre : « Revue d’émancipation intégrale et de communisme pratique » ; de novembre 1903 à décembre 1904, le journal fut « organe d’entente libertaire, revue d’émancipation intégrale, d’idéalisme pratique et de communisme appliqué ».

A l’automne 1903, lors de l’enquête lancée dans les colonnes du Libertaire par Jean Marestan sur “la décadence de l’anarchie” il avait notamment répondu : « Ce que Marestan appelle l’Anarchisme, se débat dans une crise dont, à mon avis, l’idée libertaire sortira victorieuse. J’ai la conviction personnelle qu’après avoir gouté de tous les régimes plus ou moins autoritaires, la société y viendra d’elle même. Quand ? Je n’en sais rien. Et ce n’est qu’un conviction personnelle. Mais elle me suffit pour n’être pas découragé des insuccès apparents » (cf. Le Libertaire, 27 novembre 1903).

Armand, qui résidait alors 17 rue Saint-Séverin (5e arr.) vint aux Causeries populaires qu’en octobre 1902 que Libertad anarchiste individualiste, avait fondées dans un local rue du Chevalier de la Barre à Montmartre. Lorulot, qu’il rencontra, le présente ainsi : « La première impression physique, produite par Armand, est plutôt défavorable, ou plutôt déconcertante. Il manque d’assurance. Il échappe volontiers à l’interlocuteur. On le sent distant, indifférent, réfractaire à tout ce qui ne vient pas de lui. Il ne se livre que rarement et jamais à fond. Il aime avant tout la critique, la dissociation des idées poussées à bout […] Ses causeries sont des promenades, de libres promenades, des entretiens sans méthode et sans règle, à bâtons rompus — et ce n’est pas toujours sans charme, au contraire, bien que ces joutes philosophiques soient d’ordinaire peu à la portée d’un public de manuels un peu frustes. Armand s’exprime avec difficulté, sa voix est assez fluette, criarde, étranglée par moments […] globe-trotter, qui s’en va de village en village pour exposer ses vues à de petits auditoires de quinze à vingt personnes et les rallier autour d’une œuvre d’affranchissement personnel » (E. Armand, Son évolution, sa philosophie, son œuvre. Cahier 11 de la revue Les Humbles, novembre 1921, par A. Lorulot).

Il fit à cette époque une propagande active en faveur de la Société pour la création et le développement d’un milieu libre en France instituée autour de la colonie fondée par Butaud à Vaux (Aisne).

Après avoir rompu un premier mariage, en février 1902 — la mère prenant en charge l’éducation des enfants — cf. E. Armand. Sa vie… op. cit., p. 17 — il vécut avec « une compagne selon son cœur », Marie Kugel ; mais celle-ci mourut en 1906. Cinq années plus tard, le 4 avril 1911, Armand épousa à Orléans une institutrice, Denise Rougeault, qui l’aida dans ses travaux auxquels il put se consacrer sa vie durant sans avoir à se préoccuper d’un gagne-pain.

En 1904 il participa au congrès antimilitariste tenu à Amsterdam et fut avec Marie Kugle le signataire d’un Manifeste contre la guerre en Extrême Orient signés par de nombreux libertaires dont C. Hotz, Monod, Marestan, H. Zisly et l’anarchiste russe chrétien Ivan Tregoubov.

Il fit dans les groupes anarchistes et les universités populaires de Paris un très grand nombre de conférences (sur le christianisme libertaire, les colonies communistes, l’idéal communiste libertaire, le militarisme, la liberté sexuelle, etc.) et de tournées dans toute la France. En février 1905 il organisa également quatre conférences à l’Université nouvelle de Bruxelles.
En août 1907, il devait se rendre à Amsterdam où il devait participer au congrès anarchiste international auquel il était pourtant opposé mais où il devait intervenir sur le sujet L’anarchisme considéré comme une vie et une activité individuelles mais n’aurait pu y aller ayant été arrêté.

L’action anarchiste militante d’Armand durant quelque soixante-dix ans entraîna pour son auteur d’assez nombreuses condamnations. Arrêté le 6 août 1907 à Choisy-le-Roi avec Charles Graham et incarcéré à la Santé au régime de droit commun, il fut condamné une première fois à cinq ans de prison, le 9 mai 1908, pour complicité d’émission de fausse monnaie ; il avait été dénoncé par Charles Laxenaire, un ancien membre du Comité de Défense sociale considéré comme un « individu louche » dans le mouvement qui avait été arrêté à Choisy en écoulant de la fausse monnaie d’or. De plus et selon Le Libertaire, une première perquisition en la présence d’E. Armand n’avait rien donné ; c’était seulement lors d’une seconde perquisition, effectuée en son absence, qu’aurait été trouvée une fausse pièce d’or. Le Libertaire (19 avril 1908) ajoutait que cette dénonciation était aussi une vengeance de Laxenaire croyant Armand être « Le séducteur de sa femme ».

Après sa libération conditionnelle le 24 septembre 1909, il avait été assigné à résidence à Orléans où il montait un atelier d’impression, Les Imprimeries ouvrières, (38 rue de la Recouvrance) et où la police signalait en avril qu’il avait l’intention d’être candidat abstentionniste. Il résidait alors entre Donnery chez sa compagne et Orléans où au 22 cité Saint-Joseph il vivait très modestement dans « une petite pièce précédée d’une antichambre servant de cuisine » où le mobilier très réduit comprenait « un lit pliant, une table, 4 chaises et une vieille armoire renfermant des brochures anarchistes invendus » (cf. Rapport de police, 23 novembre 1917).

Au printemps 1911 il fut à l’initiative de la formation à Paris du groupe anarchiste individualiste Entre nous qui se réunissait chaque semaine à l’ancien local du groupe La libre discussion, 69 rue de l’Hôtel de Ville. Parallèlement il prenait en charge l’impression à Orléans des 3 ou 4 premiers numéros de La Vie anarchiste (Reims, 6 numéros de juin à décembre 1911) publié par H. Richard et organe des milieux libres, mais dont il sera écarté par les principaux rédacteurs qui dans le n°4 (novembre 1911) le dénoncèrent comme un « polichinelle vénal ». Le journal sera ensuite imprimé à la Colonie de G. Butaud à Bascons (Aisne) de mars 1912 à avril 1913 (20 numéros). En 1912 il fut également membre de la rédaction de quelques numéros de L’anarchie (Paris).

A partir de décembre 1912 il édita alors la revue Les Réfractaires (Orléans, décembre 1912 à mai 1914, au moins 13 numéros en plusieurs séries) sous-titrée « ex l’Ere nouvelle). Il était à cette époque le secrétaire du groupe Hors du troupeau qui se réunissait à Orléans, 24 rue Bannier. Lors de l’épisode de la bande à Bonnot et après l’arrestation de Kilbaltchice et de Rirette Maitrejean, il assuma pendant quelques mois la direction de L’anarchie avant de cesser toute collaboration avec cet organe.

En janvier 1913 il avait été avec Jacob l’un des fondateurs du groupe parisien Les Réfractaires qui se réunissait salle Cellier (26 rue des Carmes) et dont faisaient entre autres partie Belverge, Rirette Maitrejean, Zisly, Gauzy, Lobel, Henriette Rousselet, Pringaud et Regaini.

E. Armand, qui bénéficiait d’une réforme temporaire devenue définitive en 1915, fut à l’initiative de la réunion tenue le 21 février 1915 chez Bonnery à Montrouge à laquelle assistèrent une vingtaine de compagnons dont Henri Zysly, Mauricius et sa compagne, Favier, Georges Gillet et Émile Renaud dans le but de reprendre les contacts et de discuter de l’attitude à adopter face à la guerre. En septembre 1915, il fut soupçonné par la police d’être l’auteur d’un manifeste anarchiste individualiste intitulé L’authentique embusqué qui circulait en petit nombre dans les milieux anarchistes et était une réponse à un article de La Guerre sociale critiquant les embusqués et où on pouvait notamment lire : « … C’est moi le sans patrie, le sans drapeau, le sans frontière, le sans religion, le sans idéal. Et la victoire de la culture germanique m’indiffère autant que le triomphe de la civilisation gréco-latine… Je me fous autant de la politique radicale que de la surenchère socialiste, autant des petits maîtres de la camelote royale que des pantins du syndicalisme. Je ne me sens aucune espèce de devoir à remplir, pas plus à l’égard d’une République de profiteurs et de pistonnés qu’à celui d’une Monarchie de reitres ou de hobereaux… Je suis celui qui ne veut pas risquer un millimètre carré de sa précieuse peau pour défendre les intérêts des nantis et maintenir les situations des privilégiés… Mais où que je sois, je me moque comme de ma première liquette que les Dardanelles soient ou non forcées, que Varsovie soit tudesque ou moscovite, que les japonais restent chez eux ou viennent au secours des russes. Mais où que je sois, je suis toujours l’esquiveur convaincu, l’inimitable tire au flanc, l’authentique embusqué » (cf. APpo BA 1499).

Le 11 octobre 1915 se tenait à la Maison commune, 49 rue de Bretagne, une réunion au cours de laquelle avait été décidé la publication d’un nouvel organe individualiste Pendant la mêlée dans le but d’y exposer la crise intellectuelle produite par la guerre. Le premier numéro, dont les promoteurs et rédacteurs principaux étaient E. Armand chargé de l’impression, Charles Michel nommé gérant, Johannes Bonneton, Antoine Belverge, Émile Gravelle et Henri Montagne, fut édité le 15 novembre. Suite à des dissensions internes, le titre fut changé après la publication du numéro 4 (15 janvier 1916) en Par delà la mêlée (Orléans, 1916-1918) dont E. Armand assura la direction jusqu’à son arrestation en octobre 1917 pour « complicité de désertion » et où il fut remplacé par Pierre Chardon.

Suite à ses contacts avec le déserteur Jean Bouchard réfugié à Barcelone et avec Maurice Cancel qu’il airait incité à déserter, E. Armand avait été arrêté le 16 octobre 1917 à Donnery où lors d’une perquisition effectuée dans l’école où sa compagne exerçait, avait découvert une pièce qui servait d’atelier typographique où il tirait les épreuves de Par delà la mêlée. Transféré à Paris puis à Grenoble devant le conseil de guerre de la 14e région il fut condamné le 5 janvier 1918, sur uniquement des présomptions, à cinq ans de prison pour complicité de désertion et fut emprisonné notamment à Grenoble et à Nîmes (1919-1921). Il fut remis en liberté provisoire début juin 1922, avait regagné Orléans où il reprenait la publication d’un nouveau bi-mensuel individualiste L’En Dehors (Orléans, 31 mai 1922- octobre 1939, 335 numéros et des suppléments) dont les gérants furent L. Mevel, Alice Morand Vathonne et Ovide Ducauroy.

E. Armand (bois gravé de Louis Moreau)

Le 4 août 1922 il fut inscrit au Carnet B. Entre les deux guerres il poursuivit ses activités de conférencier tant en France qu’à l’étranger et sa collaboration à de nombreux titres de la presse libertaire.

Arrêté le 27 janvier 1940, il fut condamné le 16 avril suivant à trois mois de prison ; puis il fut interné dans différents camps durant seize mois au total : 16 mai 1940-3 septembre 1941.

A la Libération il lança le périodique L’Unique (Orléans, juin 1945- juillet-août 1956, 110 numéros) dont les gérants outre Armand furent O. Ducauroy et J. Cezar. De septembre 1956 à février 1962, L’unique allait paraître sous forme de supplément dans la revue de Louis Dorlet Défense de l’homme (Golfe-Juan) et allait publier également entre 1956 et 1960, 17 suppléments monographique et biographiques dédiés à divers penseurs individualistes.

L’idéologie qu’Armand s’efforça de répandre, par la presse avant tout et, parallèlement, devant de petits auditoires car il n’était pas orateur, est celle de l’anarchisme individualiste. Comme l’indique le titre d’un de ses périodiques, il fut un “en dehors”, même en milieu anarchiste, et se prononça contre toute unification du mouvement, unification qui exhale, écrivait-il dans L’En-Dehors, en septembre 1926, « un relent chrétien ».

Si l’on veut en quelques mots définir les idées qu’il développa, on peut dire qu’elles s’ordonnent autour de deux préoccupations essentielles :

— les rapports de l’individualiste anarchiste avec la société. L’être humain est, pour Armand, l’origine, le fondement de l’humanité, et la société n’est que « Le produit d’additions individuelles ». Aussi « L’unité humaine » ne doit-elle « jamais obligatoirement et à son insu se trouver dépossédée et sacrifiée au profit de l’ensemble social » (Encyclopédie anarchiste, article Armand). L’individu vivra isolé, en marge, ou s’associera, mais l’association sera volontaire. Dans ses écrits, Armand s’est efforcé de préciser ses conceptions à ce sujet et il porta grand intérêt, un temps du moins, aux " milieux libres " ou colonies anarchistes qui devaient permettre l’association sans aucune contrainte.

— les relations sexuelles auxquelles il attachait une importance essentielle. « Je pose ces thèses — écrivait-il à A. Colomer en décembre 1925- que la camaraderie amoureuse qui n’inclut pas les manifestations amoureuses est une camaraderie tronquée, que l’hospitalité d’où est absente le sexualisme est mutilé » ; et il précisait encore : « Un abonné de l’En-Dehors qui m’invite (en dehors des questions de propagande ou d’administration) n’a pas à s’étonner que je le prie d’exercer à mon égard une hospitalité complète ou alors il ne comprend pas ce qu’il lit » (archives personnelles).

Armand, décédé à Rouen (Seine-Maritime) le 19 février 1962, s’est lui-même défini par l’épitaphe qu’il se composa : « Il vécut, il se donna, il mourut inassouvi » (cf. Ainsi chantait un en-dehors).

Oeuvres :.
— pour les périodiques que fit paraître Armand : L’Ere Nouvelle, 1901-1911. — Pendant la Mêlée (15 novembre 1915-15 janvier 1916 suivi Par-delà la Mêlée (janvier 1916-février 1918). Le n° 1 de Pendant la Mêlée valut à Armand une lettre d’André Gide et 10 F. (Arch. Nat. F7/13061). — L’En-Dehors 1922-1939. — L’Unique, 1945-1956.

— pour les ouvrages : — Le triomphe de la vérité (1899) — L’Initiation individualiste anarchiste, 1923, 344 p. — La Révolution sexuelle et la camaraderie amoureuse [1934], 342 p. (voir Hem Day E. Armand, Sa vie, sa pensée, son œuvre, Paris, 1964, qui donne une bibliographie de 30 pages que l’on peut estimer exhaustive)

— pour la correspondance : consulter Le Fonds Armand de l’IFHS — Inventaire effectué par Hélène Strub, 2011.


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