Frère cadet d’Émile, Gédéon Ferrières (orthographié également Ferrière) fréquentait comme lui les réunions anarchistes à la fin des années 1880 à Nîmes. Antimilitariste et sans doute membre de la Ligue des antipatriotes, il refusa de participer au tirage au sort des conscrits.
En 1889 il était à Paris et était employé au journal La Révoltei et était l’imprimeur-gérant du quotidien La Sociale(Paris, 4 numéros du 4 au 9 septembre 1889).
Cette même année il avait été nommé délégué des ouvriers bonnetiers de Nîmes pour les représenter à l’Exposition universelle de Paris. Mais, insoumis au service militaire, il était passé en Belgique et ne revint pas en France. En Bzelgique il avait résidé à Verviers. mais, dès septembre 1890, avait été expulsé de Belgique pour "tapage et voies de fait lors d’une réunion anarchiste à Louvain. Il avait alors gagné Genève où sous le nom de Bruyère, il logeait avec L. Weil chez le compagfnon Almeras avec un autre déserteur français, Joseph Melis. En novembre 1890 la police pensait qu’il était à Barcelone.
FERRIERES, Gédéon, Émile "BRUYERE"
Né le 20 mai 1868 à Aumessas (Gard) — Ouvrier bonnetier ; tisserand — Nîmes (Gard) — Belgique — Genève