Lors de la dictature de Primo de Rivera Emilio Mira s’était exilé en France. En 1925 il était membre à Paris du Comité de relations anarchistes mais était considéré comme un « traître » par Manuel Pérez. En 1926 il participa au
congrès anarchiste espagnol de Marseille.
Rentré en Espagne, sans doute lors de la proclamation de la République, il participa au début des années 1930 à de nombreux meetings notamment à San Sebastian et Vitoria (1931) et en Catalogne à Igualada, Sabadell et Manresa où il défendit les thèses trentistes.
A la fin de la guerre civile il parvint à émigrer en Amérique latine. En 1940 il était à Saint-Domingue où il tenta sans succès de fonder une fabrique de planches en bois. Il adhéra par la suite au Parti communiste (PCE).