Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

JOURNE (ou JOURNET), Gabriel

Né à Saumur (Maine-et-Loire) le 11 janvier 1895 — mort le 18 avril 1960 — UA — Levallois (Hauts-de-Seine)
Article mis en ligne le 17 mai 2013
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Gabriel Journe, qui demeurait 71 rue Vallier à Levallois, était en mars 1919 le gérant du Libertaire où il avait remplacé Content arrêté après l’attentat de Cottin contre Clémenceau. Il était toujours gérant en 1921- où en juillet il fut remplacé par Marcel Petelot, puis de nouveau en janvier 1922. En tant que tel, il avait été condamné Le 7 juin 1920, à 1 an de prison et à 1 000 francs d’amende par la 11e chambre du Tribunal correctionnel pour un article paru dans Le Libertaire

S’agit il du Journe qui en 1919 était l’un des animateurs de la minorité révolutionnaire du syndicat des coiffeurs ?

Il y a peut être aussi identité avec Journe, qui résidait 9 rue Jean Jaurès, militait à la fin des années 1940 au groupe de Levallois de la Fédération anarchiste. Au printemps 1948 il avait tenté avec le groupe de créer une coopérative agricole de consommation et production en région parisienne pouvant subvenir « aux besoins alimentaires de tous les compagnons désireux de nous soutenir financièrement par action de 100 à 10.000, remboursables en numéraires ou en denrées ».

Gabriel Journe est décédé le 18 avril 1960 à Leugny (Yonne).


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