Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GRAL, Michèle

Paris
Article mis en ligne le 18 juillet 2013
dernière modification le 7 septembre 2023

par ps

En 1980 Michèle Gral avait remplacé Françoise Gilles comme ’administratrice du journal de femmes libertaires Colères (Paris, n°0 mai 1978- n°2, janvier 1980 et un suppl.). Ce groupe formé de femmes venant essentiellement de l’OCL, du groupe Emma Goldman de la FA et de la revue La Lanterne noire, et dont faisaient notamment partie Mayo Rodriguez et Geneviève Pauly, se réunissait au local du Cercle Garcia Lorca, 15 rue Gracieuse (5e arr.) et au 51 rue de Lappe (11e arr.) et fut à l’origine de la brochure Maternité : la femme sacrifiée (66 p.). Dans le supplément intitulé « quelques réflexions consécutives à la disparition du journal Colères », il était écrit : « L’énergie dépensée à essayer de nous définir : Femmes libertaires, féministes libertaires, fémlnistes anarchistes… et l’impossibilité d’y réussir… position intenable… a été fatale à l’expression du groupe ».


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