Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PEREZ PEREZ, Campio « Campio CARPIO »

Né à Pontevedra (Galice) le 10 octobre 1902 — mort le 28 septembre 1989 — Ecrivain & poète ; sociologue — FORA — FLA — CNTE — Buenos Aires
Article mis en ligne le 9 septembre 2013
dernière modification le 5 août 2024

par ps
Campio Carpio (portrait par Planas)

Camio Pérez Pérez, connu dans le mouvement libertaire sous le nom de Campio Carpio avait émigré en Argentine à l’êge de 17 ans. C’est à Buenos Aires qu’il avait adhéré au mouvement libertaire où ’il allait militer et collaborer à un très grand nombre de revues et journaux anarchistes tout au long de son existence

Dans les années 1920, il milita activement dans les groupes anarchistes et à la FORA.

En 1936, avec sa compagne Mina, il avait proposé de vendre tous ses biens pour aller en Espagne où il pensait s’enrôler pour le front d’Aragon, mais proposition qui fut repoussée par le Comité national de la CNT qui jugea qu’il serait plus utile de rester à l’extérieur qu’au front. Il devint alors le correspondant en Argentine des journaux CNT (Madrid) et Solidaridad obrera (Barcelone).

Outre un très grand nombre d’ouvrages sur l’anarchisme, l’art, la littérature et de contes pour enfants, il collabora non seulement à la presse libertaire espagnole — dont La revista Blanca, Etica (Valence), Solidaridad obrera, Orto… — et notamment galicienne — dont Despertad (Vigo), Galicia Libre dont il fut le correspondant à Buenos Aires en 1937-38) — puis de l’exil — Inquietudes (Bordeaux), Le Combat syndicaliste, Espoir, Ruta (Caracas), Solidaridad obrera et son Suplemento literario (Paris), Umbral, Tierra y libertad (Mexico)… — et argentine — dont La protesta, la revue Hombres de America (1940) et à partir de 1959 à la revue Reconstruir l’organe de la Fédération Libertaire Argentine.

En 1987 il proposa le nom de son ami et compagnon Felix Alvarez Ferreras pour le prix de littérature « José Vasconcelos ».

Campio Carpio, dont la compagne Mina était morte le 24 septembre 1978, est décédé à Monte Grande (Argentine) le 28 septembre 1989. Il était le père de trois enfants prénommés Nausicaa, Ulises et Minerva (née en 1943).

Œuvre (choix) : — Humiliados (Buenos Aires, 1928) ; — Milicias de la aurora (Buenos Aires, 1928) ; — El mundo agonizante (Buenos QAires, 1929) ; — Tambien America : la lucha entre la plutocracia y la libertad (Buenos Aires, 1930) ; — El destino social del arte (Valence, 1933) ; — Pensaminento de Gonzalez pradas (Buenos Aires, 1934) ; — Democracia (barcelone, 1937) ; — Buscando el camino por la ruta de los maestros (Santa Fe, 1957) ; — Antologia de pensamientos (Ed. Tierra y liberatd, 1947) ; Ronda en la luna (1960) ; — Poesia del destierro (Toulouse, 1962) ; — Interpretacion del anarquismo (Caracas, 1969) ; — Cadenas por la revolucion (Calgary, 1971) — Los anarquistas y la revolucion social : reportaje en Australia a Salvador Torrens (Melboune, 1975) ; — Frente iberico de la revolucion (Calgary, 1975) ; — Caminos por la revolucion inerica : porvenir del pensamiento libertario (Calgary, 1978) ; — Iberion Liberion (Calgary, 1980) ; — Frente iberico de liberacion (Calgary, 1983)


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