Pendant la dictature de Primo de Rivera, Facundo Roca Gasco avait dû s’exiler en France où il milita à Lyon. Au début des années 1920 il était membre avec entre autres avec Silvestre, Cortés et Segura du groupe Cultura y acción qui se réunissait au centre d’études sociales d’Oullins. Revenu en Espagne en 1926 il milita à la CNT et à l’Ateneo de Cultura social de San Adrain del Besos.
A l’assemblée plénière régionale d’août 1931 il fut le délégué du syndicat de la construction de Barcelone. Vers 1934 il était membre du groupe Nervio aux cotés de Diego Abad de Santilan et de Pedro Herrera. Il fut emprisonné en mai 1935 après être intervenu dans une réunion clandestine du syndicat de la construction. Il fut délégué du syndicat au congrès confédéral de Saragosse en mai 1936 où il fut membre de la commission sur le pacte avec l’UGT.
Pendant la guerre et la révolution il fut membre du Comité central d’approvisionnement de Catalogne, du Comité de liaison CNT-FAI-PSUC-UGT (créé à Barcelone le 11 août 1936) et, avec Esgleas et Mascarell d’une commission chargée d’acheter des armes à l’étranger. Puis il fut à Paris le représentant du Comité péninsulaire de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) à l’extérieur et le 11 juin 1937 participa au congrès de l’AIT à Paris où il fut sévèrement critiqué. En 1938 il était le délégué de la CNT à l’AIT dont le responsable était alors Mascarell et collabora à la revue Timon (Barcelone).
Lors d’une des dernières réunions tenues par le Comité national du Mouvement libertaire le 17 mars 1939, il fut désigné avec d’autres pour gagner Londres ou Paris. A Paris il fut alors chargé de la Délégation de l’enfance évacuée.
Après la Libération il fut membre de la FL-CNT de Narbonne où il travaillait semble-t-il comme jardinier et dont il fut l’un des délégués lors du 2e congrès tenu par le MLE à Toulouse en 1947.
Facundo Roca Gasco est décédé à Narbonne le 15 mai 1957 à la suite d’un accident de travail.