Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MOLINS CUSIDO, Emilio

Né en 1899 à Vallmoll (Tarragpne) — mort en 1942 — Cordonnier — MLE — CNT — Catalogne — Nimes (Gard) — Mexico
Article mis en ligne le 28 mars 2014
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Pendant la dictature de Primo de Rivera, Emilio Molins Cusido était réfugié à Nîmes où en 1925, sur recommandation de Raoul Reynaud, il avait accueilli et hébergé le compagnon Juan Dres déserteur de l’armée espagnole. Revenu en Espagne lors de la proclamation de la République, il fut le trésorier en 1931-1932 du Comité national de la CNT dont le secrétaire était Manuel Rivas. Il fut également le responsable des éditions Rojo y negro. Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936, il s’enrôla comme milicien à Lerida et alla sur le front d’Aragon (Fraga et Caspe).

Passé en France lors de la Retirada, il parvint à embarquer pour le Mexique où il décédait en 1942 à Mexico.

Il y a sans doute identité avec Émile Molins qui au début des années 1930 figurait sur une liste d’anarchistes en région parisienne dont la police recherchait le domicile et pensait qu’il était membre du groupe de Gentilly (Val-de-Marne)


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