Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MACIAS MUNOZ, Domingo

Né le 10 janvier 1914 à Casares (Malaga) — mort le 23 avril 1989 — Berger — MLE — CNT — Malaga (Andalousie) — Catalogne — Montauban (Tarn-et-Garonne) — Rochefort (Charente-Maritime)
Article mis en ligne le 26 juin 2014
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Domingo Macias Muñoz qui avait peu fréquenté l’école, avait dû dès l’âge de 7 ans garder les troupeaux de chèvres. Dès l’adolescence il avait adhéré aux idéaux libertaires. Après la chute de Malaga aux mains des franquistes, il avait été évacué vers la Catalogne où il s’intégra à la 26e Division (Colonne Durruti) avec laquelle il passa en France lors de la Retirada. Son internement dans divers camps allait alors aggraver la décalcification de la colonne vertébrale dont il souffrait depuis plusieurs années et en 1940 il dut être hospitalisé à Montauban où il allait rester 8 ans. Pendant l’Occupation, alors qu’il devait être opéré, un citoyen français souffrant du même mal fut chois à sa place.

En 1948 il fut accueilli à la colonie agricole d’Aymare (Lot) où il resta jusqu’à la dissolution de la colonie en 1963. Il alla alors s’installer à Rochefort-sur-Mer dans la famille d’un groupe de compagnons et où il fut membre de la FL-CNT.

Domingo Macias Muñoz est décédé à La Rochelle le 25 avril 1989.


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