Luis Bujan Castiñeiras avait adhéré très jeune à la CNT et à la FAI de La Corogne où il était également membre de l’ateneo Germinal. Dès le début du coup d’État franquiste, il fut volontaire et alla combattre aux Asturies. A la chute du front nord il était parvenu à gagner la France d’où il était revenu en Catalogne et alla combattre sur le front d’Aragon où il fut blesse.
Passé en France lors de la Retirada, il aurait participé à la Résistance pendant l’Occupation.
Installé à Montauban à la Libération, il y fut l’organisateur de la FL-CNT. En 1945, suite à la scission du mouvement libertaire en exil, il fut, avec Antonio Gonzalez, Mariano Blanco et Luis Robla, signataire d’un document, au nom du Comité régional des Asturies, Leon et Palencia, condamnant la tendance collaborationniste et son secrétaire Ramon Alvarez.
Début 1948 il fut nommé secrétaire du Comité départemental du Tarn-et-Garonne des Jeunesses libertaires (FIJL) aux cotés de Eduardo Montañola (vice secrétaire), José Porta (presse et propagande), Ramon Alvarez (relations) et Maria Oliveros (administration). Il résidait alors 5 rue Bombet.
En 1963 il s’installa à Marseille où il continua de militer.
A la mort de Franco il adhéra à la FL-CNT de Figueras dont il fut le délégué lors du Ve Congrès de la CNT en 1979. Puis il s’installa à Perpignan.
Luis Bujan Castiñeiras, qui avait notamment collaboré à Atalaya, Cenit (revue et hebdomadaire), Espoir, La Protesta Obrera (1984-1986) et à la revue Ideas-Orto, est décédé à Perpignan le 20 juillet 1988.