Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GRACIA ALEGRE, Bernabé

Né le 11 juillet 1895 à Allepuz (Teruel) — mort le 23 février 1967 — Cheminot ; mineur — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Castelnaudary (Aude)
Article mis en ligne le 19 octobre 2014
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Bernabé Gracia Alegre avait émigré encore très jeune en Catalogne où il allait travailler dans les chemins de fer catalans à Manrresa et Olesa et s’intégrer à la CNT. Sans doute après avoir été licencié, il fut ensuite mineur en 1925 à Suria et participa dans les années 1930 aux insurrections de Figols et Sallent ce qui lui valut d’être arrêté, emprisonné puis déporté à Esterri d’Arreu (Barcelone). Après s’être échappé, il s’installait clandestinement à San Feliu de Llobregat où il était membre de la FL-CNT. Après le coup d’État franquiste et la révolution, il fut nommé président de la collectivité agricole de San Feliu.

Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. Installé à Castelnaudary à la Libération, il a été pendant plusieurs années le secrétaire de la FL-CNT de Castelnaudary. En 1950 sa compagne Carmen Moya (ou Mora) Martin (née en 1899- morte en 1976), qui avait été notamment très active lors de la grève minière de 1932, était parvenue à le rejoindre à Castelnaudary.

Bernabé Gracia Alegre est décédé le 23 février 1967 à l’hôpital Purpan de Toulouse.


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