Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BUENO VELA, José

Né le 15 février 1924 à Moros (ou le 20 février 1920 à Berga ?) — MLE — CNT — Groupe de Francisco PONZAN VIDAL — Barcelone (Catalogne) — Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales)
Article mis en ligne le 17 juin 2015
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

José Bueno Vela était le fils du mineur anarcho-syndicaliste de Figols (Barcelone) Miguel Bueno Gil et le frère d’Alfonsina, la première femme de José Ester Borras.

Passé en France lors de la Retirada, il s’intégra avec sa famille dès l’Occupation au réseau de résistance formé autour de Francisco Ponzan Vidal (Réseau Pat O’ Leary) qui assurait le passage en Espagne de nombreux pilotes alliés, résistants recherchés et juifs. Leur domicile à Banyuls-sur-Mer servait de point d’appui au groupe. Fin octobre 1943 il fut arrêté avec son père par la Gestapo qui le lendemain capturait sa sœur Alfonsina et son mari José Ester. Après interrogatoire, tous furent transférés au camp de Compiègne puis en avril 1944 furent déportés au camp de Mauthausen pour les hommes et Ravensbrück pour Alfonsina. José Bueno Vela fut affecté au camp au kommando de Melk. Il participa vraisemblablement au comité clandestin de résistance international qui prépara l’insurrection du camp et dont José Ester Borras était l’un des animateurs. A la Libération du camp il fut rapatrié en France le 5 mai 1945.


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