Georges Hébert était membre au début des années 1890 du groupe de Levallois-Perret qui avait été fondé en 1882 sous le nom de La Solidarité, qui se réunissait rue de Gravel et dont faisaient entre autres partie Léveillé, Courapied, Dodot et Marchand. A la mi mars 1892, Georges Hébert, qui demeurait 41 rue Launois, avait été l’objet comme plusieurs compagnons de Levallois — Marchand, Ouin, Collet — d’une perquisition où la police avait saisi un prospectus de la Société nationale des poudres dynamites et un livre contenant le mode d’emploi et le prix de ces poudres, ce qui lui valut d’être fiché comme anarchiste en avril 1892 ; lors de l’interrogatoire il avait prétendu que ces papiers avaient été laissés par l’ancien locataire.
Comme de nombreux compagnons tant à Paris qu’en province il avait été arrêté le 22 avril 1892 préventivement à la manifestation du 1er mai.
Le 22 janvier 1893, avec d’autres anarchistes, il était allé perturber une réunion du Parti ouvrier animée par Allemane, à la salle Favier. Les anarchistes avaient empêché la formation d’un bureau et suite à une mêlée générale, les socialistes avaient quitté la salle tandis que les anarchistes restés seuls, chantaient la Carmagnole et Dame dynamite.
Le 1er janvier 1894, comme de nombreux militants de la région, il fut l’objet d’une perquisition à son domicile du 71 rue du Bois à Levallois où la police avait saisi divers journaux et brochures anarchistes mais avait été laissé en liberté. Il fut arrêté le 3 mars suivant.
Il figurait sur l’état récapitulatif des anarchistes de décembre 1894 et demeurit alors rue Marjolin. En mars 1895 il se maria à Levallois avec Marie Sophie Gllic
Toujours fiché comme « dangereux » sur l’état de décembre 1896, il fut signalé comme ’disparu” en 1901.