Louis Michée avait été fiché comme ses frères à Nantes au début des années 1890 comme sans domicile fixe et se déplaçant continuellement. Il avait été condamné à 4 reprises pour outrages, rébellion et ivresse.
Figurant à l’état vert n°1 et n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades, Louis Michée circulait dans l’Aube en 1904 puis dans la Marne, travaillant comme couvreur zingueur sur divers chantiers. Il circulait à pieds avec un « ballot contenant des outils de couvreur ».
En 1913 il était signalé de passage à Reims en provenance de Boult-sur-Suippes puis était signalé comme disparu, signalé dans les Ardennes où il avait travaillé comme terrassier sur divers chantiers puis serait parti en direction de la Belgique. Il était alors, selon les gendarmes, « complètement dépourvu de ressources » et ne donnait lieu à aucune remarque défavorable si ce n’est la lecture « de quelques vers dans les cabarets ». Fin mai 1914, n’étant plus considéré comme anarchiste, il fut radié des listes.