En 1886 Migeon participait aux réunions du groupe L’Avant-garde. Il était suspecté par certains compagnons d’être un mouchard début 1887. Il était signalé dans les réunions à Paris en 1888.
En 1891 était membre semble-t-il du groupe L’Audace avec entre autres Job, Petitjon et Ancement. Il était également signalé dans les réunions du Cercle anarchiste international de la salle Horel. A l’été 1892 il fut de nouveau suspecté d’être un indicateur (sous la signature n° 7).
En juillet 1893 il aurait reçu des « subsides » pour continuer la publication du journal La lutte pour la vie dont Jean Billot était l’administrateur. A cette même époque il avait un atelier rue de Charenton où se réunissaient parfois des compagnons dont Denechère, Boissier, Chauvin, Bilon et Chavanne.
A l’automne 1893, avec notamment Denechère, il tentait de monter une bibliothèque dans le XIIe pour laquelle il stockait livres et brochures à son domicile 161 rue de Charenton. Il était alors partisan de l’organisation d’une fédération de groupes et d’un grand congrès.
En 1894 il était à Londres en 1894.