C’est encore très jeune que Juan Enseñat Rigo avait adhéré au syndicat CNT du verre du quartier de Sans. Mis sur les listes noires du patronat, il devra, pour subsister, vendre des journaux d’où son surnom de Periodista. Pendant toute la période des attentats du syndicat libre, il servit de garde du corps à Juan Peiro Belis. Emprisonné sept années à Ocaña pour un attentat qu’il n’avait pas commis, il avait préféré être condamné que d’en dénoncer les véritables auteurs.
Exilé en France après la guerre civile il résidait en Meurthe-et-Moselle où faute de moyens il habitera plusieurs asiles. Juan Enseñat Rigo est mort à Barcelone le 20 octobre 1975.