Augusto Bianchini avait commencé dès l’adolescence à fréquenter les milieux révolutionnaires de San Giovanni Valdarno. Animateur du groupe Pietro Gori adhérent à l’Union anarchiste de Valdarno (UAV), il était également membre avec Ezio Piccardie et Destino Batelli du Comité de propagande, organisme destiné à aider le secrétaire Osvaldo Bianchi.

En 1921 il fut fiché par la sécurité publique comme « élément dangereux » avec plusieurs autres compagnons dont à San Giovanni Virgilio Diomiti, Lionello Lapi, Lamberto Guastini et Nello Manzecchi.

Suite à un affrontement armé survenu le 23 mars 1921, il fut emprisonné du 24 mars au 28 juin ; lors de son interrogatoire il nia avoir tiré depuis la fenêtre de sa maison : pour en empêcher l’accès une barricade avait été constituée de meubles et de matelas d’où plusieurs tireurs non identifiés avaient ouvert le feu. Défendu lors du procès par Francesco Saverio Merlino et Giovanno Droandi, il fut relaxé, mais sa maison fut incendiée par un groupe de fascistes.

En 1922 Augusto Bianchini émigra clandestinement en France où il s’installa à Roanne, travailla comme mécanicien et participa aux activités de l’émigration antifasciste.

Il retournait en Italie le 28 août 1940 et était aussitôt arrêté et condamné à 4 ans de confinat. Il fut détenu à Tremiti puis à Pisticci jusqu’à sa libération le 15 avril 1943. Il fut l’un des 63 déportés, essentiellment anarchistes et communistes, entre 1926 et 1943 et originaires de la province d’Arezzo.
On ignore son parcours après la Seconde Guerre mondiale.