Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GRACIA GARCIA, Antonio

Né à Gelsa de Ebro (Saragosse) le 4mai1921 — mort le 7 juin 1979 — FEDIP — CNT — Aragon — Hérault
Article mis en ligne le 24 février 2019
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
Antonio Gracia

C’est à peine âgé de 15 ans, que lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, Antonio Gracia s’était enrôlé comme milicien dans la Colonne Roja y Negra. Blessé au front, il regagna son unité après avoir été soigné à l’arrière garde, et combattit sur divers fronts jusqu’à son passage en France lors de la Retirada. Interné dans divers camps, il fut ensuite envoyé dans une Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) sans doute pour travailler aux fortifications de la Ligne Maginot. Fait prisonnier lors de la percée allemande de juin 1940, il fut internéà Strasbourg au StalagV-Dpuis futensuite déporté, avec son père, le12 jaznvier 1941 au camp de concentration de Mauthausen où il fit partie du Kommando César et dont il ne sortira qu’à la libération en mai 1945.

Il s’installa par la suite dans l’Hérault où dès 1946 il fut membre du Comité départemental de la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP) jusqu’à son décès survenu le 7 juin 1979.


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