Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RETES, Antonio

Né le 5 juillet 1911 à Vitoria (Avila) — mort le 9 janvier 1986 — MLE — FEDIP — CNT — Euskadi & Barcelone — Grenoble (Isère) — Perpignan (Pyrénées-Orientales)
Article mis en ligne le 30 avril 2019
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
Antonio Retes

Antonio Retes avait commencé à militer très jeune à la CNT, sans doute en Euskadi. Dans les années 1930, après la proclamation de la République, ses activités lui avaient valu d’être arrête et condamné avec 16 autres compagnons à plusieurs années de prison. Libéré lors de la révolution de juillet 1936, il s’était alors intégré aux milices confédérales.
Il fut arrêté et incarcéré par les communistes à la prison de Montjuich, sans doute après les affrontements de mai 1937.

Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps puis enrôlé dans une compagnie de travailleurs étranger pour aller travailler sur les fortifications de la ligne Maginot. Fait prisonnier lors de l’offensive allemande, il fut interné en Stalag puis déporté au camp de concentration de Mauthausen ou/et de Dachau où il se trouvait semble-t-il en septembre 1943.

Après la libération du camp en avril 1945, il s’installa d’abord à Grenoble puis, à partir de 1977, à Perpignan où il continua de militer à la CNT et à la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP) jusqu’à son décès le 9 janvier 1986.


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