C’est encore adolescent que Domenico Zaccagna avait suivi son pèreà Nice où il commença à fréquenter les milieux libertaires et devint anarchiste.
Fiché comme « anarchiste dangereux » il avait été expulsé de France par arrêté du 26 décembre 1893 (ou 1894 ?) et se fixa alors à Carrare où il continua de militer et travailla comme tailleur de pierres.
Arrêté le 20 octobre 1894 après avoir été surpris en train d’inciter ses compagnons à crier « Vive l’anarchie », il fut jugé directement par le tribunal de Massa, mais l’étendue de la peine qui lui est infligée est inconnue. Le 4 décembre 1894, il fut assigné à une résidence obligatoire pour 2 ans, qu’il effectuera à Porto Ercole, Tremiti et enfin à Ponza.
A la fin de sa peine il alla à Pietrasanta avec une sœur. Fin 1896 ou début 1897 il fut arrêté lors d’une rafle anati anarchiste et jugé pour association criminelle à la cour d’assises de Casale Monferrato le 21 avril 1898 où il avait été finalement acquitté avec les 25 autres compagnon poursuivis. Ce même mois d’avril il s’installait à Rome d’où il maintenait une correspondance avec les compagnons de Pietrsanta Giuseppe Barsanti, Luigi Pelletti et Giuseppe Parma.
En ocobre 1897 il était condamné une nouvelle fois à 1 an d’isolement à Ponza. A sa libération en août 1899, i retournait à Pietrasanta puis s’installait avec sa mère à Carrare.
En 1900 il s’expatriait en France dont il fut expulsé et accompagné à la frontière suisse qui refusa son entrée. Il serait alors revenu à Pietrasanta avant de revenir en France où selon la préfecture des Bouches-du-Rhône il se trouvait à l’été 1902 à Toulon ou à Hyères sous le nom de Joseph Scali. Il fut de nouveau reconduit à la frontière de Vintimile et rentra à Pietrasanta d’où en 1903 il émigra pour le États-Unis où il serait mort le 31 décembre 1942.