Iris Pavon était la fille d’un chef de gare socialiste et fondateur à Loberia (La Pampa) d’une Bibliothèque populaire. Puis elle avait vécu à Cruz del Eje (Cordoba) où son père avait été transféré. Adolescente elle avait travaillé dans une mercerie, puis comme employée commerciale chez Chevrolet et comme vendeuse de livres.
Au début des années 1930, après avoir d »couvert l’anarchisme elle avait adhéré à la FORA et publiait articles et poèmes dans les journaux locaux (La Idea, El Tribuno) puis elle commençait de collaborer à La Protesta et à Justicia ! (Buenos Aires)
Elle participa activement à la campagne pou les prisonniers de Bragado (voir Vuotto) pour lesquels elle fit de nombreuses conférences entre 1931 et 1942 dans de nombreuses localités des provinces de Cordoba et de La Rioja.
Au début des années 1930 elle avait pour compagnon le footballeur Oscar Ramon Rojas dit El Pipe, avec lequel elle vivait en union lire et dont elle eut un fils José Rojas. Puis elle fut la compagne de Marcos Dukelsky Duke adminitrateur en 1927 du journal Pampa Libre. Elle était également très proche de Vuotto et de Domilla Barrera.
Lors de la guerre et de la Révolution en Espagne, elle participa activement au soutien des companons espagnols, puis dan es années 1940, dans les rangs de l’ Agrupación Femenina Antiguerra elle organisa des manifestation contre le fascisme.
Lors du coup f’état militaire de 1943 elle fut arrêtée et emprisonnée à Cordoba pendant plusieurs mois et où sa santé se détériora. A la prison de femmes elle se dédia à l’éducation des prisonnières les plus pauvres, ce qui lui valut une grande sympathie.
Elle fut également une activiste anti péroniste, notamment après la mort à Cruz del Eje du jeune Montoya victime de la répression.
A la fin de sa vie, elle avait du lutter contre une maladie des glandes surrénales affectant la peau, mais continua de collaborer à la revue Reconstruir (Buenos Aires) de la Fédération libertaire argentine (FLA) jusqu’à son décès prématuré le 13 septembre 1951.
La maison d’édition Reconstruir édita alors un recueil de se poèmes sous le titre Pasion de justicia (1952).
En 2000 des compagnons proposèrent de lui édifier u monument à Cruz del Eje sur des terrains vacants appartenant aux chemins de fer. Les conseillers péronistes de la municipalité s’y opposèrent, traitant Ines Paon de « traître anarchiste et de sans patrie (vendepatria) ». A cette occasion et pour lui rendre hommage fut publié un numéro spécial du quotidien La Idea de Cruz del Eje, dirigé par la Docteur Alvarez.