Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MARTINET, Louis

Né le 17 février 1881 à Dieuze (Moselle) — Ouvrier terrassier ; journalier — Epernay (Marne)
Article mis en ligne le 13 août 2021
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

De 1899 à 1901 Louis Martinet avait été condamné à diversse peines de prison pour « vols” ou “bris de clôtures ». Il était qualifié de « très violent », appartenant à « une famille peu recommandable » et « militant de la secte révolutionnaoire ».
Au début des années 1900 il figurait sur l’état vert n°4 des anarchistes. disparus et/ou nomades. En novembre ou décembre 1903 il avait été arrêté pour « voies de faits » sur un abbé. Il était signalé dans la Seine-et-Marne en 1904. Début février 1906 il avait été libéré du 3e Bataillon d’infanterie légère d’Afrique dans lequel il s’était engagé fin 1904 après avoir été arrêté.
Il circulait à pieds dans la Marne au printemps 1908 pour travailler sur divers chantiers. Suite à une condamnation en mars 1909 à 6 jours de prison pour « coups et blessures », il avait disparu d’Epernay et un mandat d’amener avait été émis à son encontre. A cette même époque il était convalescent de la fièvre typhoïde.
En 1911 il purgeait à la prison de Chalons une peine infligée par le tribunal correctionnel d’Epernay d’un an de prison popur « vol et complicité ». Au printemps 1912 il était signalé dans les Ardennes où il circulait à pieds.


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