Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LARGE, Étienne, Louis

Né le 1er janvier 1874 à Lyon — Tapissier — Paris
Article mis en ligne le 16 juin 2023
dernière modification le 7 janvier 2025

par Dominique Petit, R.D.
Étienne Large

En janvier 1894, Étienne Large demeurait chez ses parents, 34 rue Véron, puis ensuite 38 rue des Abbesses. De 15 à 18 ans il fut employé comme apprenti chez Mme Léon, tapissière, 8 cité Véron.

Le 20 septembre 1893, se tenait dans un café 30 rue d’Aboukir, une réunion de quartier pour les fêtes Franco-russes. Georges y fit un discours qui fut mal reçu par le public, il quitta la salle en compagnie de Godard, Large, Mocquet, Boucher, des sœurs Adnet et d’autres anarchistes, avant la fin de la réunion.

Il travaillait avec son père qui exerçait la profession de tapissier à façon.

Large fut arrêté le 9 janvier 1894, pour association de malfaiteurs dans le cadre de l’affaire de la rue des Abbesses (voir Marcel Hervy).

Il tira au sort dans le XVIIIe arrondissement, numéro matricule était le 2777. Ajourné en 1895 pour faiblesse, par le conseil de révision et « bon pour le service armé » le 21 mai 1896.
Il intégra le 14 novembre 1896, le 146e régiment d’infanterie. Il fut mis en congé, le 18 septembre 1898, en attendant son passage dans la réserve. Il reçut un certificat de bonne conduite.

Réformé temporairement le 10 octobre 1903, pour imminence de tuberculose avec pleurésie.
Le 14 juin 1906, il se mariait à Paris (XVIIe arr.) avec Renée, Cécilia Gardais.
Le 26 mai 1911, il était réformé de nouveau pour hypertrophie du cœur et tuberculose et classé dans les services auxiliaires.

Le 26 octobre 1916, il était détaché à la société Hispano-Suiza à Bois-Combes et le 24 avril 1917, aux usines Blériot à Suresnes, il passa le 1er juillet 1917 au 23e régiment d’infanterie coloniale à Paris.

Le 25 octobre 1921, il fut condamné par la 15e chambre correctionnelle de la Seine, à un mois de prison et 100 francs pour vol.

Le 28 décembre 1922, il se mariait à Paris (IXe arr.) avec Henriette, Marie, Léontine Hennequin.


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