En juin 1892 André Wagener avait été condamné avec sursis à 50 francs d’amende pour « ivresse ».
En 1896 il tenait un café, 3 rue d’Or, où le 26 avril s’était réuni le cercle Aidons nous dont il aurait fait partie. Le groupe, qui voulait organiser une soirée familiale au profit du journal La Débâcle sociale (Ensival, 1896, 10 numéros). Le 17 mai suivant, une trentaine de personnes — dont un caporal du 9e régiment de ligne en tenue — avait participé à une soirée et un bal tenu au premier étage de l’établissement A la mutualité, tenu par la veuve Decamps, 38 rue des Pierres et au cours du quel avaient été diffusés les journaux Les Temps nouveaux et L’Insurgé.
Le groupe n’aurait tenu que peu de réunions avant de se dissoudre.
Deux autres groupes (ou est ce le même qui avait changé de nom), appelé Cercle Les autonomistes et Les Libertaires se réunissaient également chez Wagener au printemps 1896.
André Wagener était avec Moineau l’un des animateurs des groupes d’Ougrée, Flémalle et Seraing.