Depuis novembre 1913, Antonio Cotielo Diaz (également orthographié Cotiello) demeurait à Bagnolet avec sa compagne Nadividad Marti dite Maria Maerin (née à Caceres vers 1887). Il était logé rue de la Dhuys chez le compagnon José Duque et était un actif diffuseur de la presse et des brochures anarchistes.
En 1912 il avait demeuré à Paris 90 rue du Faubourg-Saint-Antoine. Il aurait fréquenté les locaux de L’anarchie et était considéré par la police comme pouvant être un voleur.
En mai 1914 il avait déménagé, chez un compatriote au 10 Passage Saint-Bernard. Il travaillait alors à l’Association ouvrière d’ébénisterie parisienne (15 rue de Picpus) et était l’un des principaux responsables du groupe espagnol Libre Examen dont il avait été l’un des fondateurs et qui se réunissait 157 Faubourg-Saint-Antoine. Lors d’une réunion le 9 juillet 1914, il avait incité ses camarades à adhérer au groupe français d’action et de propagande. Ce même mois de juillet 1914 il avait émis l’intention de retourner à Barcelone mais que si la police lui « rendait la vie impossible », reviendrait à Paris. La police indiquait à l’époque que Cotillo se lamentait de l’indifférence des compagnons et que « ses efforts ne parviendront pas à fonder un groupe sérieux et durable ». D’autre part son projet d’acahts de livres, brochures, journaux semblait ne pouvoir être réalisé « l’argent lui faisant complètement défaut ». Il aurait également été membre d’un groupe appelé Cultura Española (?).
Après la déclaration de guerre, il était retourné en Espâgne à Madrid où il aurait participé avec le militant communiste (?) José Rodroguez Romero à la fondation du groupeSolidaridad Humana.
Le 24 octobre 1916 il s’était embarqué clandestinement à Cadix en direction de La Havane. Expulsé de Cuba le 3 janvier 1917 en raison de ses activités, il était retpurné en Espagne, puis Paris où en 1922 il était fiché comme "bolcheviste" en contact avec Vilkens.