Lucien Laverrière avait résidé longtemps à Paris où il était en relations avec le journal La Révolte et fréquentait « certains réfugiés russes et assistait à leurs réunions et à leurs bals ». Il était notamment lié au compagnon Edouard Legras.
Vers 1889 il s’était réfugié en Suisse où il avait été hébergé et employé à Genève par Legras. Il n’appartenait à aucun groupe et se définissait comme « anarchiste indépendant ». Toutefois il recevait chaque semaine le journal La Révolte et continuait une « correspondance suivie » avec les compagnons de Paris.