Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GONZALEZ FERNANDEZ, Juan

Né à Orense (Galice) en 1894 — mort le 18 janvier 1972 — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Aymare (Lot) — Rochefort (Charente-Maritime)
Article mis en ligne le 17 septembre 2007
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

C’est encore adolescent que Juan Gonzalez Fernandez, à la recherche de travail, avait commencé à parcourir toute l’Espagne. Arrivé à Barcelone au moment de l’exposition universelle, il s’y installait et adhérait à la CNT. Pendant la guerre civile il a combattu dans la Colonne Durruti (puis 26e Division) jusqu’à son départ pour la France lors de la Retirada. Interné dans divers camps, il a participé, pendant l’occupation, à la résistance.

A la libération il s’installait à la colonie agricole d’Aymare (Lot) organisée par la mouvement libertaire espagnol pour accueillir sur une propriété de 120 hectares les campagnons âgés, malades ou mutilés de guerre. Il allait y travailler bénévolement pendant sept années avant de partir pour Rochefort (Charente-Maritime) où il appartenait à la FL-CNT. Juan Gonzalez Fernandez est mort le 18 janvier 1972.


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