José Maria Larrinaga Astarloa, qui avait fait des études d’ingénieur, était le fils d’un patron qui avait été assassiné par un de ses ouvriers. Il avait sans doute participé au mouvement révolutionnaire d’octobre 1934 puisqu’il fut emprisoné à San Cristobal (Pampelune) de l’automne 1934 à 1936. Après la coup d’État franquiste de juillet 1936 il fut milicien dans le Bataillon Bakunin.
Exilé en France après la guerre civile, il était en 1942 affecté à une Compagnie de travailleurs étrangers dans le Lot-et-Garonne. Il résidait en 1945 à Saint-Jean-de-Luz où il était le secrétaire du comité régional d’Euskadi de la CNT en exil et avait été chargé de l’aide apportée aux compagnons emprisonnés en Euskadi sud. Le 8 novembre 1945, avec Gregorio Pardo, il fut le signataire pour la comarcale de Vizcaye d’un communiqué condamnant la tendance dite collaborationiste réunie autour du manifeste Con España o contra España et officialisant la scission du MLE-CNT. Ce communiqué fut également signé pour la régional basque par Antonio Navarrete (comarcale d’Alava) et Casimiro Pérez (comarcale du Guipuzcoa).
Après la scisssion, du mouvement libertaire, il fut nommé membre du CR d’Euskadi de la tendance orthodoxe lors du plenum tenu à Toulouse le 8 novembre 1945. Puis il s’installa à Toulouse où en 1948 il était le secrétaire du comité de relations de la Fédération Anarchiste Ibérique (FAI).
Il fut notamment l’un des organisateurs avec Laureano Cerrada de la tentative d’attentat aérien du 12 septembre 1948 contre le général franco dans la rade de San Sebastian par un petit avion piloté par Primitivo Perez Gomez, Antonio Ortiz Ramirez et José Perez Ibañez El Valencia.
José Maria Larrinaga est décédé à Bilbao en 1979.