Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LASALA, Angel « MODESTO »

Né en 1917 — mort en mai 1980 — FIJL — FAI — CNT — Hospitalet de Llobregat (Barcelone) — Catalogne — Aubervilliers & Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
Article mis en ligne le 27 février 2008
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Angel Lasala avait adhéré à la CNT et à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) à Hospitalet de Llobregat au début des années 1930. Pendant la guerre civile il a été milicien dans une unité confédérale. Exilé en France, il sera en 1944, pendant l’occupation, l’un des principaux réorganisateurs de la CNT à Aubervilliers. Puis fin 1946 il fut nommé secrétaire à la propagande de la FL-CNT de Saint-Denis aux cotés de Manuel Alvarez (secrétaire), Julian Lopez (coordination) et Nicolas Nuevo (juridique) puis en 1949 secrétaire du Comité interdépartemental de la région parisienne. Il collaborait à cette époque à l’hebdomadaire Solidaridad obrera sous le pseudonyme de Modesto et fut le directeur et acteur du groupe théâtral Mosaicos Españoles avec lequel il anima de nombreuses réunions et fêtes libertaires.

A partir des années 1960, il se consacrait d’avantage aux activités de l’organisation spécifique (FAI) qu’à la CNT. Entré en conflit avec les responsables du MLE, il était au début des années 1970 membre à Paris de la tendance qui éditait le journal Frente Libertario. Angel Lasala est décédé à Paris en mai 1980.

Il pourrait y avoir identité avec Angel Lasada (né à Saragosse), musicien et militant de la CNT exilé en France où, après le débarquement de juin 1944, il avait été arrêté par les alliés comme plusieurs autres réfugiés espagnols, puis avait été transféré avec des prisonniers allemands à Cherbourg puis en Grance Bretagne au camp de prisonniers de Kirkham où il était toujours en 1945 (cf. Libertad, Rennes, n°20, 15 novembre 1945).


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