Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MATTIAS, Ennio

Né à Rome le 30 novembre 1892 — mort le 25 mai 1975 — AOA — USI — Rome, Florence & La Spezia — France — Belgique —
Article mis en ligne le 17 juillet 2008
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

C’est en 1912 qu’Ennio Mattias avait adhéré à l’Union Syndicale Italienne (USI) qu’il avait organisé à Florence. Il fut le secrétaire du syndicat des travailleurs du port de Savone, puis le secrétaire des Chambres du travail de Tereni et de La Spezia. Condamné à mort pas les fascistes, il parvint à émigrer clandestinement en France d’où, en 1927, suite à sa participation aux manifestations en faveur de Sacco et Vanzetti, il fut expulsé et partit pour la Belgique. Il put ensuite revenir en France après une intervention de la Ligue des Droits de l’Homme.

Pendant l’occupation, il passa à la clandestinité et se cacha (en France ou en Italie ?) et à la libération ne pesait plus que 30 kilos. En 1945 il militait en Italie en particulier avec Ilario Margarita. Avec ce dernier et Gaspar Mancuso, il fut dans les années 1950 un des membres italiens de l’Alliance Ouvrière Anarchiste (AOA) fondée en France par R. Beaulaton et collabora à son organe L’Anarchie (Saint-Denis, n°1, 1er août 1957). Immobilisé par une paralysie en novembre 1973, Ennio Mattias est décédé à Rome le 25 mai 1975.

Œuvre : — Les origines du premier mai (co-auteur avec Beaulaton, Jean Perrin et Fernand Robert, ed. AOA, avril 1964)


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