Louis Montperrin (ou Mortperrin) militait au groupe anarchiste de Troyes au début des années 1890. Au milieu des années 1890 il était le dépositaire du Libertaire, La Sociale et Les Temps nouveaux. Il demeurait alors au 46 Mail des Charmilles. En novembre 1893 il fit l’objet d’une perquisition « pour rechercher et saisir explosifs, instruments ou produits servant à leur fabrication, tous papiers et correspondance se rapportant ou se rattachant à des projets d’attentats ». Aucun explosif ne fut trouvé, mais la police avait saisi de nombreuses brochures anarchistes et divers exemplaires du Pére Peinard, La révolte, la Mistoufe, L’Insurgé, L’Anarchie etc. En 1893 il était l’un des vendeurs à la criée du Père Peinard et demeurait alors 32 rue Saint-Aventin, puis 31 Place Saint-Nizon. En janvier 1894, comme les compagnons Unterwald, Boudoin et la femme Catineau, il avait été l’objet d’une perquisition où la police avait saisi divers écrits anarchistes. En 1896 il demeurait 46 Mail des Charemailles et était l’un des animateurs du groupe Les Libertaires Troyens qui se réunissait chaque dimanche chez le marchand de vin Protat rue Charbonnet et dont il était le responsable de la bibliothèque. En 1898 il résidait alors Impasse Bresquin et assurait également la vente du Libertaire et des Temps nouveaux.
En 1912 il était membre du groupe de Troyes dont le secrétaire était Émile Roussier.