Chevrier dès son enfance, José Tamayo avait été à l’âge de 12 ans victime d’une paralysie de la jambe qui l’obligea à abandonner cet emploi. Devenu cordonnier, il adhérait alors à la Fédération Ibérique des jeunesses libertaires (FIJL) et à la CNT. Lors du soulèvement franquiste de juillet 1936, il participait à la défense de son village puis partait pour le front où il allait occuper un poste administratif.
Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. A la libération, il s’installait à Montpellier comme cordonnier. Sa petite échope allait servir jusqu’à sa retraite en 1977, de dépôt de presse anarchiste et de lieu de réunions et de rencontres avec les émigrés économiques. José Tamayo est décédé à Montpellier le 20 avril 1980.