Armand Teys avait participé en décembre 1893, lors de la première de la pièce “L’Ennemi du Peuple” au Théâtre du Parc, à la protestation contre l’envahissement de la salle parla police qui redoutait un attentat. Il fut condamné le 27 décembre 1893 à 50 fr. d’amende pour avoir distribué des tracts anarchistes ne portant pas de mention d’imprimeur. Le 3 avril 1895, il était condamné à une nouvelle peine de 8 jours de prison et 26 fr. d’amende pour « menaces à agent ».
Armand Teys qui collabora au périodique Le Cri des Opprimés (Charleroi, au moins 2 numéros en octobre 1896) d’Émile Chapelier, fut ensuite impliqué avec ce dernier dans une affaire de fausse monnaie.
En 1904 il fut rayé des listes d’anarchistes, paraissant ne plus s’occuper de politique.