En 1949, René Thieblemont, qui était alors au chômage, avait adhéré au groupe Makhno (FA) à l’usine Renault-Billancourt animé par Gilbert Devillard et André Nedelec et dont faisiaent également partie Pierre Laloue, J. Prol et les espagnols Valera et José. Il était également membre à cette époque du Mouvement des auberges de jeunesse.
René Thieblemont était au début des années 1950 le secrétaire de la section syndicale CNTF de l’usine Murat dans le 16e arrondissement où, en février et mars 1952, il participa à une grève organisée par la CGT et la CNT. En 1954 il était le secrétaire de la section syndicale CNTF de l’entreprise Sadir-Carpentier dans le 18e arrondissement. Cette entreprise fabriquait du matériel de radio-guidage pour la marine et l’aviation. Le 7 octobre 1954, à la demande du Ministère de la Défense, il fut licencié, étant considéré comme « nuisible à la sécurité nationale ». Il s’en suivra une grève de 12 jours pour tenter d’obtenir sa réintégration.
René Thieblemont collaborait au Libertaire et au Combat syndicaliste.