Antonio Valle Rodriguez était en 1933 le secrétaire de la Fédération Ibérique des jeunesses libertaires (FIJL) d’Arcos de la Frontera dont il avait été l’un des fondateurs avec son frère José et son oncle Pedro en 1932. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il était parvenu à s’enfuir du village et à participer dans les jours qui suivirent à la libération de plusieurs villages de la région. Puis il participa aux combats du front de Malaga en tant que commissaire dans la 149e Brigade Mixte.
Passé en France lors de la Retirada, il adhéra en 1945 à la tendance dite collaborationiste de la CNT en exil. Rentré en Espagne après la mort de Franco, il participait à la reconstruction de la CNT d’Arcos. En 1980 il était le secrétaire du syndicat CNT Fraternidad Obrera d’Arcos.