Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

WEIGAND, Heinrich

Né à Darmstadt le 8 mai 1909 — mort en 1971 — Ouvrier paveur — FAUD — Darmstadt (Hesse)
Article mis en ligne le 22 juin 2010
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
Weignad (fiche d’immatriculation)

Après la prise de pouvoir par les nazis, Heinrich Weigand, militant de la FAUD de Darmstadt, avait participé avec entre autres Gustav Dister et le compagnon bulgare Kiril Inkolov, à l’organisation des réseaux clandestins de liaisons et d’évacuation de compagnons recherchés vers la Hollande. Ces réseaux du sud-ouest de l’Allemagne furent démantelés par la Gestapo entre décembre 1934 et mai 1935, entrainant la détention de nombreux compagnons.
Le 6 décembre 1933 Weigand avait été condamné à 1 an de prison ppur appartenance à une organisation illégale. En mai 1935 il fit partie des 9 militants arrêtés à Darmstadt condamnés chacun le 25 août 1936 à 2 ans de prison. Interné aux prisons de Marienschloss, près de Butzbach, il fut de nouveau arrêté en 1937 à sa sortie de la priso puis le 24 juillet fut déporté au camp de concentration de Dachau.Il fut transféré le 27 septembre 1939 au camp de concentration de Flossenbürg puis fut renvoyé à Dachau le 2 mars 1940. IL tenta en vain à plusieurs reprises de s’évader ce qui lui valut d’être battu et torturé.
Le 19 septembre 1944, Weigand s’évada d’un Komando de travail (où il était employé comme oubvier paveur, et infirmier) à Königssee, près de Berchtesgaden, avec deux autres prisonniers. Il fut arrêté au bout de trois jours, emprisonné tros mois à Berchtesgarden et à Bad Reichenhall et renvoyé à Dachau le 11 janvier 1945 et le lendemain transféré au camp de concentration de Flossenbürg.
En avril 11945, au moment du démantellement du camp de Flossenbütg, il parvenait à s’évader et à regagner Darmstadt

Peu après la Libération il se’était marié puis avefc sa femme et ses deux fils, s’était installé Haslach dans le Bade-Wurtemberg. Dans les années 1950 il se battit avec succès pour ontenir répoaration pour ses 11 ans et 6 mois de détention comme prisonnier politique.

Heinrich Weigand, qui jusqu’à la fin de sa vie, avait souffert des séquelles de sa détention, est décédé en 1971.


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