Signalé comme « antimilitariste militant et anarchiste dangereux », Pierre Jourdan dit Antoine Rostini avait été expulsé du canton de Genève à l’été 1906 pit usage de faux papiers et avait alors gagné la région parisienne.
Fils de Baptiste et d’Emilie Laguerre, Pierre Jourdan avait été auparavant a ouvrier coiffeur et membre du groupe La Jeunesse libre et de l’Association Internationale Antimiltariste (AIA) de Toulon (Var), l’un des signataires en févrierr 1906 de l’affiche antimilitariste de l’AIA Conscrit (voir Augustin Bayle) et et comme plusieurs autres anaarchistes (Riemer, Busquière, Pelaz, Cholet, Sevel…) avait été. l’objet ce même mois d’une perquisition et d’un procès-verbal pour « propos séditieux et outrage à l’armée » et d’une condamnation à 3 mois de prison.
IPour échapper à cette peine il était ensuite parti pour Genève, sous le nom d’Antoine Rostini et où i allait tvailler chez un coiffeur Place du Cirque. C’est sous ce nom qu’il aurait envoyé à cette époque plusieurs articles au Libertaire de Paris.
Au début des années 1900, avec sa compagne Louise Huetteaux il travaillait comme camelot sur les marchés de Levallois-Perret — où ses collègues l’avaient surnommé L’Apache — était alors insoumis au service militaire et vivait sous l’identité dePierre Clément.
Lié aux illégalistes de la Bande à Bonnot — il hébergeait Raymond Callemin— il fut arrêté par la police le 7 avril 1912 qui trouva chez lui un pistolet et du matériel de cambriolage et fut incarcéré à la prison de la Santé. Lors du procès tenu en cour d’assises le 27 février 1913 contre 22 membres du groupe, il fut condamné à 18 mois de prison.
Le 17 mai 1923, mors d’une réunion du syndicat CGTU des travailleurs de l’Arsenal maritime de Toulon, Pierre Jurdan avait été exclu du conseil d’administration du syndicat pour avaoir travaillé le 1er mai et ne pas s’être rendu à la convocation du syndicat pour fpurnir des explixcations.