Jules Van Praët avait adhéré le 20 septembre 1890 au cercle socialiste L’Etincelle de Charleville où son frère aîné Laurent avait été en 1885 l’un des fondateurs de la Fédération socialiste des Ardennes. En octobre 1891, devenu anarchiste, il rejoignait avec son frère Laurent le groupe Les sans patrie de Charleville qui venait d’être fondé à l’nitiative de N. Thomassin. Comme une dizaine d’autres militants de Charleville et de Nouzon, les frères Laurent et Jules Van Praët avaient été poursuivis le 22 février 1892 pour « association de malfaiteurs » avant de bénéficier, come leurs camarades, d’un non-lieu le 11 avril suivant.
Il figurait avec son frère sur la liste de décembre 1893 des anarchistes des Ardennes.
Le 19 février 1894, dans le cadre d’une procédure contre les anarchistes, il fut perquisitionné par la police qui saisit plusieurs exemplaires du journal Le Chambard, un numéro du Père peinard et un registre contenant les procès verbaux des réunion du syndicat de la brosserie. Par arrêté du 2 mars 1894, il fut expulsé de France.